Samedi 02 décembre 2017
« Syndrome de Prader Willi » Le CNMH et
l’Association Prader Willi Maroc unissent leurs efforts
Etant le premier opérateur de la prise en charge globale et
intégrée des personnes en situation de handicap, le Centre National Mohammed VI
des Handicapés a organisé en partenariat avec l’Association Prader Willi Maroc
une journée d’information, d’échange, de communication et surtout de
vulgarisation du syndrome Prader Willi.
Apparue depuis presque 50 ans, le syndrome de Prader Willi
est considéré comme étant une maladie rarissime du moment où seulement quelques
milliers de cas ont été recensés.
Tel que soulevé par le Directeur du CNMH, Dr. Benhassan
Khalid, le Syndrome de Prader Willi est non moins franchement important que les
types de handicap traités par le CNMH, et à cet effet ce syndrome doit être
vulgarisé dans les séminaires, tables rondes, forums, journées scientifiques,
etc. De surcroit, l’implication d’acteurs d’experts nationaux, régionaux,
d’autorités compétentes et de la société civile demeure une priorité qui
tendrait sans équivoque à réfléchir à des mécanismes de prise en charge et
d’aide aux familles frappées par ce syndrome.
Certes, cette rencontre se veut une opportunité d’échange
scientifique d’envergure nationale sur cette maladie génétique qui touche une
naissance sur environ 15000. Néanmoins, son danger éminent cumule dans le fait
qu’elle pourrait causer un handicap lorsque son dépistage ne se fait pas à temps
ou encore lorsqu’elle est mal traitée.
C’est à dessein que le CNMH soit pionnier en matière de prise
en charge de cette maladie d’autant plus lorsque tout au long de ces dernières
années le Royaume du Maroc a adhéré à une série d’instruments juridiques
internationaux consacrant les droits humains fondamentaux, en l’occurrence les
droits des personnes en situation de handicap.
Or, l’intérêt pour cette tranche de population a pris forme
lorsque le Royaume Chérifien ratifia en avril 2009, la Convention Internationale
relatives aux Droits des personnes Handicapées / CIDPH et son protocole
facultatif.
Sur le plan national et au regard de ces évolutions, la
révision de la Constitution de juillet 2011, a constitué un tournant de
l’histoire fortement décisif dans le processus de la consécration des Droits
Humains fondamentaux, et a fermement interdit toutes formes
de discrimination, notamment celles eu égard aux personnes en situation de
handicap.
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